Le véhicule autonome, un véhicule apte à rouler sur route ouverte sans intervention d'un conducteur, n'est plus un fantasme de science‑fiction et pourrait rentrer en phase de commercialisation active d'ici 4 à 5 ans.

Désormais l'enjeu n'est plus technique mais bien, d'une part celui de l'adaptation de la législation pour l'utilisation de ces véhicules...

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Le véhicule autonome, un véhicule apte à rouler sur route ouverte sans intervention d'un conducteur, n'est plus un fantasme de science‑fiction et pourrait rentrer en phase de commercialisation active d'ici 4 à 5 ans.

Désormais l'enjeu n'est plus technique mais bien, d'une part celui de l'adaptation de la législation pour l'utilisation de ces véhicules sur nos routes par des particuliers, collectivités locales ou des professionnels, d'autre part celui de son acceptabilité sociale, qu'elle soit individuelle et collective. Aussi curieux que cela puisse paraître, et les assureurs l'ont bien compris, dans les véhicules classiques, c'est le conducteur le point faible. Se passer de conducteur partiellement ou totalement voilà l'enjeu des véhicules autonomes même si cela peut paraitre impossible, les avancées technologiques vont bon train et les applications dans notre territoire pourraient être nombreuses et pertinentes.

Potentiellement, Royan Atlantique présente plusieurs caractéristiques propices au développement de l'utilisation de ces véhicules autonomes :

• Des besoins de mobilité qui ne peuvent pas être résolus par une offre de transports en commun (topologie du territoire, dispersion de la population,…)
• Des besoins de mobilité accrus de manière considérable en période estivale,
• Une population (personnes âgées, personnes à mobilité réduite, jeunes sans permis, etc.) naturellement intéressée et bénéficiaire.

Royan Atlantique pourrait également se positionner comme un "territoire expérimental" alors même que l'État et les industriels du secteur cherchent désormais à réaliser des essais sur la voirie publique et pas seulement en circuits fermés.