Aujourd’hui, la conviction est largement partagée qu’il existe une alternative à la destruction des paysages et au mitage de l’espace naturel. Un état des lieux de la situation prédominant dans l’aménagement des territoires urbains, périurbains et ruraux, montre que le capital patrimonial culturel et naturel d’un territoire pâtit considérablement de l’urbanisme...

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Aujourd’hui, la conviction est largement partagée qu’il existe une alternative à la destruction des paysages et au mitage de l’espace naturel. Un état des lieux de la situation prédominant dans l’aménagement des territoires urbains, périurbains et ruraux, montre que le capital patrimonial culturel et naturel d’un territoire pâtit considérablement de l’urbanisme standardisé, des lotissements pavillonnaires, des zones d’activités implantées n’importe comment et sans souci de cohérence territoriale, des ronds‑points kitsch, des parkings anarchiques, etc.

Les raisons des atteintes au paysage et aux espaces naturels sont déductibles d’un processus complexe de production et de gestion de l’espace bâti. C’est ainsi, par exemple, que dans l’espace du territoire royannais se manifestent des tensions et des processus d’accumulation découlant de l’organisation de la production et à des modes de consommation individuelle et collective sans frein.

Les acteurs de l’aménagement du territoire sont de facto confrontés à une contradiction entre la nécessité de la production, qui entraine la destruction de l’environnement et du paysage, et l’exigence de la protection du capital patrimonial et naturel du territoire.

Le conseil de développement (CODEV) de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (CARA) s’est saisi de cette question et a engagé un travail de réflexion prospective dont les premiers éléments sont présentés sous forme de scénarios et/ou d’études dans ce numéro spécial des carnets du CODEV.